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Scrivener

Scrivener

Scrivener vous est certainement inconnu. En effet, il n’est pas beaucoup utilisé en France. Je vais donc vous éclairer sur ce logiciel qui est devenu un outil indispensable dans mon travail quotidien. C’est simple, je ne peux plus m’en passer ! Je n’irais pas jusqu’à parlé de coup de foudre, quoique…

Les présentations s’imposent

Scrivener fait son apparition en janvier 2007 sur Mac puis en 2010 sur Windows. Crée par la société américaine « Literature and Latte », il est présenté comme un logiciel de prises de notes et de traitement de texte. Mais dans la réalité, il est principalement utilisé pour travailler des récits et autres textes littéraires structurés. Je vous indique tout de suite que ce logiciel est payant (53 euros). Il existe d’autres outils d’aide à l’écriture mais la plupart ne possèdent pas de version française. 

La problématique

Dans mon travail, mes besoins sont l’écriture de documents structurés et leur exportation en format numériques (ePub, PDF ou MOBI).

De plus, à titre plus personnel, je me livre à l’exercice d’écriture de romans. Je me suis donc rendu compte que pour tous ces travaux, mes besoins sont les mêmes.

Scrivener

Un constat

Comme beaucoup, j’ai débuté en utilisant Microsoft Word. Connaissant parfaitement ce logiciel classique de traitement de texte, cela me convenait pour des documents de plusieurs pages. Mais pour gérer des sources, des fiches personnages, il ne répondait plus à mes besoins. Je me retrouvais à parcourir une dizaine de dossiers (sources, recherches, fiches…) et des centaines de fichiers. Car au final, un logiciel de traitement contient beaucoup de fonctionnalités inutiles pour l’écriture comme la mise en page et devient plus une source de distractions lors d’un travail de rédaction.

De plus, je dois compléter/modifier une partie de mon document et sur un fichier d’une centaine de pages, il me faut retrouver cette partie à coup de roulettes de souris. Fatiguant à la longue. 

Ensuite, je suis passée sur InDesign et au final, le constat était le même. 

En conclusion, pour des documents longs et structurés en chapitres, avec  une gestion de fichiers de recherche, les logiciels de traitement de texte ,type linéaire ne sont vraiment pas des plus pratiques.

La quête du logiciel idéal

Je me suis donc lancée à la recherche du logiciel idéal en me posant la question suivante :

Quel logiciel est utilisé par les écrivains, les scripteurs pour l’écriture de leurs manuscrits ? 

Au bout de quelques recherches qui m’amenait toujours et encore sur Microsoft Word, je me suis inscrite sur des forums d’écrivains.

Plusieurs noms de logiciels apparaissaient mais celui qui revenait le plus fréquemment était SCRIVENER. Je touchais au but.

Je me suis donc rendu sur le site de Literature and Latte.

J’ai rapidement compris qu’il présentait le principal avantage que je recherchais : tous les fichiers sont intégrés dans l’ossature même de votre projet, très rapidement accessibles. Moins de pertes de temps à parcourir des dossiers et sous-dossiers et ouvrir chaque fichiers les uns à après les autres. Mais je n’avais pas encore vu tous les avantages. ↓

Les fonctionnalités de Scrivener

  • l’interface divisée en trois parties (le classeur avec tous vos dossiers et fichiers, la zone de travail pour la saisie et un inspecteur pour gérer vos signets, les résumés et les notes…);
  • les fiches des recherche, et la possibilité d’insérer des pages web directement dans un dossier de recherche ; 
  • les styles de texte pour mettre en forme vos documents ; 
  • le mode plein écran qui permet une écriture sans distraction ; 
  • les objectifs d’écriture par nombre de mots par jour pour trouver une bonne motivation ;
  • la compilation qui offre différents formats d’exportation (PDF, EPUB, DOCX…).

Je conseille Scrivener à des écrivains bien sûr, des auteurs de pièces de théâtre mais aussi pour des étudiants, chercheurs, thésards, et même pour des avocats devant rédiger leurs plaidoiries.